Dé-soleil.

J’ai vécu mes relations sous microscope comme des sacrifices à dissecter, ai-je encore reçu plus que mes dons de coeur? Ma balance de loyauté doit-elle encore se faire pencher sur le mauvais côté?

Je me tiens nue sous vos yeux vous suppliant d'être généreux envers mon être fatigué. Je ne peux plus de la souffrance obligée pour tester mon humanité.

Je suis comme un poisson allergique à l'eau. Cette lune qui a perdu sa route et qui refuse le ciel par peur de déclencher des traumas cachés. 

Je désire l'inconnu; un monde où le doute n'est plus qui je suis. Cette partie de la vie où je réapprends tout, où j'assimile mieux. 

J'ai soif de paix... ce moment où mon cœur bat pour vivre et non par choix de survie. Redémarrer la terre et m'offrir des rires de joie à la place de mes coups de rire sociaux. 

Nous sommes à cette saison de l’année où les adieux se détachent de mon âme comme mon ombre lors d’un bain de lumière.  Je veux être particule, me mélanger à l'air et donner forme au vide que je suis. Je suis à cette impasse où tout perd couleur.

 Un autre jour, la même routine...

J'étends mes rêves à vos mains si jamais vous faîtes choix de moi, faites choix de mes griefs, du silence de ma voix, des larmes suspendues à mes sourires tout comme les tremblements de ma mémoire.